Veux une rencontre ! [PV Chidori]

Début de journée, le temps de bâillement et l'adolescent saute de son lit ouvre ces rideaux plutôt énergique pour une matinée, d'habitude c'est plutôt l'inverse. Une fois le soleil bien présent dans la pièce, une douche vite fait, bien fait (quand même) et enfilage de vêtement. Aujourd'hui, tee-shirt violet avec écriture en anglais dessus en blanc dégradé noir *Think about your future now...* et un jean un peu grand et déchiré au niveau du talon. Un rajout de ceinture et c'est bon. Après les chaussettes galère à mettre avec des pieds mouillés, ensuite après avoir vidés tous les tiroirs, un petit jeune et brossage de dents. Bref dans les alentours de midi, Jasson finit par sortir de chez, pas vraiment qu'il prenne son temps mais en tout cas il est pas matinal.

Une fois sortit, une bouffée d'air frais le temps de profiter un peu du soleil et finit de broyer du noir. Un casque sur les oreilles et hop un peu de marche en regardant bien les passants, qui sait, jolies filles et bérets seront peut-être présent. Un petit détour histoire d'éviter les rues dégradées et mal tenus qui pues la pisse de chat et dont le sol est jonché de détritus, du genre clopes, bouteilles de verre et autre. Finalement le mieux est un coin tranquille sans bâtiments c'est mieux, le temps de repérer le lieux et on trouve facilement, l'adolescent passa un grillage blanc dont la rouille recouvre en partit les barreaux et la peinture s'enlève. Quelque poubelles publiques à l'entrée, un petit chemin et un lac !

Plutôt beau par une journée aussi gâtée par le soleil, même si dans le fond les rayons se reflètent moins qu'on ne le dis à la surface de l'étang, c'était beau quand même et par réflexe. Sa main saisit un cailloux et l'objet part en rebondissant sur la surface pour couler au bout du troisième rebonds. Le jeune homme prend à peine le temps de regarder autour de lui les personnes qui se baladent et monte sur un banc pour regarder, les têtes de tous ces visiteurs, objets recherchés, bérets et autres choses ? Jeunes filles mignonnes, même si les gouts sont subjectifs, ce n'est pas à négliger. Pour une fois qu'il y avait du monde c'était pas facile de s'y retrouver, mais bon il pourrait repérer un chapeau quand même, c'est pas encore trop difficile.

Un soleil de plus en plus présent. Une chaleur étouffante. Des nuages disparaissant de jour en jour. Un ciel d’un bleu azur. Tous les signes d’un été magnifique. Chidori, toujours en pyjama sur son lit, ouvrit les yeux. Elle qui ne supportait pas les matins ensoleillés, affichait un sourire satisfait. Elle sortit de son nid douillet pour se jeter dans la salle de bain où elle fit sa toilette (Pour des raisons diverses, les scènes suivantes ne seront pas écrites xD). Elle enfila tout aussi rapidement un tee shirt jaune et une jupe plissée noire. Elle n’allait pas en faire trop avec ces accessoires, et puis, il faut avouer qu’elle n’en avait pas envie. Elle garda donc sa tenue simple et sortit de chez elle en attrapant le livre qui gisait sur le sol de l’entrée.

Contrairement à ce qu’elle attendait, le soleil s’était caché derrière les nuages de barbe à papa blanche. Une brise légère lui offrait une sensation de fraîcheur qui élargit son sourire d’enfant gaie. Car ce n’était que du contentement. Elle aurait pu être heureuse si Akito était là, ou si elle avait fait la connaissance de nouvelles personnes. En tout cas, elle était loin d’être d’humeur taciturne et lorsqu’un passant l’aborda, ce qui d’habitude l’énervait, elle lui répondit d’un air doux et gentil.

L’homme parti, la demoiselle se remit en marche. Mais où aller ? Elle avait visité tous les endroits de l’île. Tous ? Ah non. Il lui restait un dernier lieu, pourtant si connu. Le parc. Enfant, elle aimait y aller pour pleurer toute seule. Sans personne pour sécher ses larmes. Au bout d’une heure de pleurs, elle rentrait chez elle et même après son absence, aucun des trois proches ne s’était inquiété à son sujet. Leur anxiété hypocrite trouvait sa source autre part. C’était plus à leur réputation qu’ils pensaient. Qu’allaient croire les gens s’ils voyaient la jeune héritière de la prestigieuse famille pleurer dans un parc, seule, le soir ? Ce souvenir amer fit rouler une larme sur la joue blanche de la blonde. Cette dernière l’essuya tout de suite. Le temps des larmes, des souvenirs, des chagrins et de la solitude était révolu. Elle ne devait plus penser au passé…

Le parc était tout à fait banal, avec, en plus, une atmosphère sécurisante. Un peu partout, des couples, des familles, des retraités… Ils se promenaient tous, avec le même air heureux, comme si leur vie était parfaite. Et ils n’avaient pas tort. La vie était parfaite. Simple. Même les petits tracas quotidiens n’avaient pas d’importance. Ce n’était pas vraiment grave si l’une des employées du restaurant était dotée d’une maladresse effroyable xD. La propriétaire faisait avec.

Elle s’assit sur un banc, sans même regarder autour d’elle. Le livre sorti, elle commença à lire, oubliant la présence des autres. Des gens qui marchaient, des filles qui gloussaient, des couples qui riaient, des enfants qui criaient, des lycéens qui se disputaient, des vieillards qui se plaignaient, des parents qui grondaient, des fillettes qui pleuraient, des garçons qui ricanaient…

Un bruit clair. Court. Incertain. Pur. La jeune fille leva la tête, surprise. Le caillou rebondit trois fois avant de sombrer dans les profondeurs de l’étang. Le garçon qui l’avait lancé n’essaya pas de faire mieux. Il quitta son poste pour monter sur le banc de Chidori. Le support en bois est plutôt ‘long’. La demoiselle pensa que son voisin ne l’avait pas vue et se replongea dans sa lecture. Malheureusement, ce fut impossible. En se mettant sur le banc, le garçon avait caché le soleil et cela empêchait la blonde de lire.

-Est-ce que tu pourrais descendre ? Tu caches le soleil et j’ai besoin de lumière pour lire…

A force de chercher les couleurs de tous ces gens commençait à lui donner mal à la tête et en plus la moitié de son visage avait le soleil qui le recouvrait et éblouissait l'un de ces yeux ce qui l'obligeait à fermer celui ci. Pas vraiment pratique, à choisir il préférait fermer les yeux plutôt qu'un seul d'entre eux ça faisait plus synchronisé et surtout moins c**. Mais de toute façon il ne resta pas longtemps car à côté de lui une voix l'interpela, une voix féminine c'est sur par contre il ne la connaissait pas mais en même temps il ne connaissait pratiquement personne sur cet île il était ce que l'on pouvait appeler, un nouveau. Un bond et ces pieds touchèrent le sol rendant alors la lumière à la jeune fille qui semblait vouloir lire Jasson lui afficha ce genre de sourire gêner que tu te sens d'habitude obligé de faire pour montrer que tu es désolé, mais lui s'il le faisait ce n'était pas par hypocrisie. Il était vraiment désolé, mais pas le temps de s'attarder sur son côté franc de toute façon un mot vaut mieux qu'un millier de geste.

"Désolé... je ne vous avais pas vu."

Une petite pirouette et l'adolescent se retrouva devant le lac à bailler avec un air de gosse un peu et puis par une journée comme ça il ne pouvait s'empêcher de sourire même si là raison manquait il se passait facilement de prétexte pour ces choses là. Puis il fit face à la jeune lecteur et se baissa un peu pour lire le titre de ce livre par intérêt personnel puis il regard la petite blonde en souriant vaguement.

"Tu as quel âge ? Euh, vous avez quel âge, je voulais dire ?"

Une question pas très réfléchit, il ne comprenait pas pourquoi la plupart des personne n'assumaient pas leur âge surtout chez les grands. Une fois où il s'ennuyait à mourir il s'était amusé à demander leurs âge à tous les vétérans de sa ville et ce jour là il s'en souvenait comme si c'était hier. Selon son compte ça c'était terminé par quarante-trois engueulades, vingts-sept gifles, treize coup de poing et finalement deux réponses sincères et même s'il avait les joues rouge et la tête un peu changé ce jour là il avait compris que cette question était à éviter avec 90% des gens à peu près enfin selon son sondage. Mais bon il s'était bien amusé et de temps à autre il s'amusait à reposer la question à des gens au hasard bien que maintenant qu'il est mort ça n'avait plus d'importance. Finalement il sortit deux sucettes de son jean et en tendit une à la jeune fille.

"Tu veux ?"

Comme quoi il avait toujours garder une âme d'enfant mais pour lui ça n'était pas un défaut, juste une façon d'être et si ça ne convenait pas alors tant pis c'est eux qui perdait aux change pas lui.

"Désolé... je ne vous avais pas vu."

Chidori, loin d’être trop méchante, se contenta de jeter sur le garçon un regard un peu froid et eut l’air de se replonger dans sa lecture, ce qui était faux. Maintenant que le garçon avait attiré son attention, elle ne pouvait plus se remettre à lire. Il fit une petite pirouette et montra un visage enfantin. Alors qu’elle ne s’y attendait pas, il se mit devant elle, un sourire étrange sur les lèvres. Elle comprit à son regard qu’il lisait le titre du livre. ‘La mort n’est pas une fin’ d’Agatha Christie.

"Tu as quel âge ? Euh, vous avez quel âge, je voulais dire ?"

Un peu surprise de la question, la demoiselle leva sur lui un regard étonné. Il n’était pas censé commencer par demander son prénom ? D’habitude, c’est ce que faisait tout coureur de jupons digne de cette appellation. Mais peut-être que contrairement à ce que montrait son physique avantageux, il ne faisait pas partie de cette catégorie de garçons mal intentionnés. Mais la question en elle-même restait indiscrète. Oh, Chidori était loin d’être du genre à cacher son âge, surtout qu’elle n’avait aucune raison de le faire. Au contraire, elle l’aimait bien. Seize ans… cela sonnait bien aux oreilles délicates de la blonde.

- On ne pose pas ce genre de questions à une fille mais bon, puisque tu le demandes si gentiment, je vais te le dire. J’ai seize ans, et toi ?

Il devait avoir entre quinze et dix-huit ans. Elle mit son livre dans son sac, signe qu’elle était prête à discuter, ce qui était inhabituel pour cette jeune fille détestant être dérangée pendant ses lectures. Le garçon, de son côté, sortit deux sucettes et en tendit une à Chidori.

"Tu veux ?"

Cette proposition… ce n’était pas la première fois qu’on la lui faisait…

. :Flash Back :. [ON]

Un parc tout à fait banal. Des enfants qui jouent, rient, se chamaillent, se réconcilient, se sourient… La fillette a tant envie de faire partie de cette poignée de bambins heureux et gais. Malheureusement pour elle, elle est seule. Seule dans un monde indifférent. Chidori s’assoit sur une balançoire. Elle regarde le sol, comme si la réponse à ses questions s’y trouve. Mais les herbes vertes restent silencieuses. Elles dansent au rythme du vent. Une brise légère vient s’engouffrer dans la chevelure longue et soyeuse de l’enfant. Des pas, légers et silencieux, s’approchent d’elle. Elle lève la tête, avec ses yeux larmoyants, preuve de la tristesse immense qui l’emplit. Le petit garçon qui se tient devant elle lui sourit. Un sourire entre générosité et joie. Il se met derrière elle et lui dit :
-Tu veux que je te pousse ? C’est mieux, je pense.
Chidori ne sait plus quoi dire. Elle est si surprise. Le garçon n’attend pas sa réponse. Il se met à la pousser doucement. Puis, de plus en plus fort. Maintenant, elle va de plus en plus haut. Elle a l’impression de s’approcher du ciel. Comme si, en levant la main, elle peut toucher les nuages. Ces nuages cotonneux qui semblent lui sourire dans un ciel d’un bleu rassurant… Petit à petit, le rythme s’adoucit, au point de s’arrêter. Le garçon se met alors sur l’autre balançoire. Il sourit toujours. On dirait une poupée. Voilà ce que pense la fillette. Elle n’est pas habituée aux sourires. Elle a déjà six ans et pourtant, personne ne lui a jamais souri. Sur sa joue, une griffure. C’est sa tante qui le lui a faite. Mais ça, personne ne le sait. Pour tout le monde, c’est le chat…
-Qui est-ce qui t’as griffée ?
-Mon chat.
Elle n’a même pas hésité. Le garçon ne semble pas douter de sa parole. Il continue à sourire et met sa main dans sa poche. Il en sort deux sucettes. Il en tend une à Chidori. Elle le regarde, comme si elle n’y croit pas.
-Tu veux ?
Des larmes coulent lentement de ses joues. C’est la première fois qu’une personne lui offre quelque chose…

.:Flash Back:. [OFF]

Chidori ferma les yeux, pour chasser ses pensées de sa tête. Il ne fallait pas qu’elle y repense. Cela la ferait certainement pleurer de nouveau. D’un geste gracieux, elle prit la friandise et enleva l’emballage pour la mettre dans sa bouche. Un goût doux et amer la fit sourire. Fraise. Son préféré.

- Merci... au fait, je m’appelle Chidori, et toi ?

Son ton avait changé. Il n’était plus dur et distant. Non, il était devenu… suave et calme. Comme si, en lui rappelant la première personne à être gentille avec elle, le garçon l’avait ‘apprivoisée’.

Un moment d'air un geste idiot, tendre la sucette à cette fille qui semble perdu dans ces pensées pour finalement la prendre sans hésitation et le remercier ensuite en se présentant. Première pensée, elle était comme les autres une fille bien étrange. Chacun sa façon d'être et Jasson n'est pas le genre de type qui juge, même franc il est respectueux envers autrui et évite les offenses en tout genre, c'est tout lui. Il préfère s'adapter plutôt que de rendre gentil les gens méchant, raisonnable les gens casse-cou. Bref changer une personne c'est un peu la dénaturé et c'est moins amusant et beaucoup moins intéressant. L'adolescent prit le papier de bonbon de la jeune fille et alla jeter les papiers dans l'une des poubelles publique près du lac et là étrangement, l'adolescent regarda la chute des papiers qui planaient jusque dans le fond de la poubelle, bizarre cet air intéressé sur son visage très vite remplacé par son sourire plein d'innocence. Le problème avec les sucette c''est que pour parler, c'est galère alors lorsque t'en a une un geste revient très souvent tu l'enlève, tu parles et tu la remets ou alors tu parles avec, c'est plus simple. C'est la façon de faire de l'adolescent même si certain mot sont alors ou imprononçable ou incompréhensible. Il rejoignit la jeune fille et s'assit près d'elle tout sourire et soudain sa tête se mit à suivre un curieux bonhomme avec des lunettes toutes petites et rondes, amusant ça. Le problème c'est que la moindre chose donnait des idées à ce grand gamin au système de réflexion très très bizarre.

"Mince... je voulais un chewing-gum finalement. Sinon pas besoin de me remercier, si j'avais vraiment été serviable se serait pas une sucette que tu aurais dans la bouche mais une rose que tu aurais dans la main. Ça c'est une phrase que j'ai lu il n'y a pas longtemps dans je ne sais plus quel livre et puis j'ai retenu."

*En plus je lui ai demandé son âge... elle me l'a dit, c'est qu'elle s'en fiche.*

L'adolescent se leva et se mit à se tortiller comme un vers en cherchant désespérément quelque chose dans sa poche, il ne l'avait quand même pas perdu ! Il cherchait dans sa veste noire, une qu'il avait prise pour remplacer sa favorite mais il y avait toujours un point commun d'habitude. Une photographie qu'il avait toujours sur lui, une photo qu'on lui avait donné à l'âge de quatre après une virée au zoo, lui il était tout content comme d'habitude et avait même trouvé marrant de nommé cette photo. Depuis par réflexe il l'avait toujours avec lui. Déjà doté d'une âme d'enfant il avait aussi des habitude de gosse, bien mal, à chacun sa façon de voir en attendant il ne retrouvait pas sa photo et finalement elle se trouvait dans la poche arrière de son pantalon. Il la sortit tout content et la tendit à la jeune fille en face d'elle. Sur cette photo, il y avait lui, quand il était gosse et aussi un énorme panda, c'était le jour ou il avait pénétré par chance après avoir échappé à la surveillance de ces parents et grâce à son corps maigre il avait put se faufiler sous une vitre briser par en dessous et du coup il avait dis bonjour au panda.

"C'est idiot mais cette photo ne me quitte jamais, j'aime bien avoir un souvenir sur moi, moi je suis le petit garçon, d'ailleurs... je me nomme Jasson et sur cette photo je dois avoir quatre, désormais, j'en ai seize et on me dit souvent que je n'ai pas changer, il serait peut-être temps de grandir ! C'est ce qu'ils disent tous. Mais toi ? Tu as des souvenir dans quand tu étais petite ?"

Un sourire toujours aussi adorable et innocent, honnêtement ces gens n'avaient peut-être pas tort peut-être qu'un jour il devra grandir et passer dans le monde des dis "adultes", mais à dire vrai cette idée l'effrayait, il avait envie de rester jeune et de rester insouciant et intouchable afin de ne pas se retrouver devant la dur réalité de la vie. Passer ces journées à voir de jolies minettes et à dormir, quoi de plus ? C'est comme ça qu'il voyait le paradis, lui.

"Tu veux bien boire un verre avec moi ? Cette île est vraiment peuplée de jeunes filles vraiment mignonnes mais c'est vrai que j'ose jamais vraiment demander à n'importe qui. Alors maintenant que je peux demander."

En fait, même si personne ne s’en doutait vraiment en la voyant au début, Chidori n’était pas réellement une ‘mauvaise’ personne. Son air froid, ses paroles sarcastiques, son regard vide… tout ça était une carapace qu’elle s’était forgée pour se protéger. Pour fuir le monde extérieur. Elle regarda le garçon qui avait pris le papier de la sucette pour le jeter dans l’une des poubelles du lac. Il fallait quelques instants d’observation pour remarquer que, même s’il avait l’air d’être adulte, il possédait encore cette âme d’enfant, innocente et pure… cette âme que la demoiselle n’avait jamais eue. C’était bien dommage… mais le Destin en avait décidé autrement et elle ne pouvait pas se mettre en travers de son chemin. Elle avait accepté les événements avec une fureur intérieure. Elle l’écouta parler, avec cet air si enfantin...

- Bah, quand tu auras fini ta sucette, je t’offre un chewing-gum ! Et pour la rose, je te pardonne. Tu ne savais pas que j’étais là… Tu dois avoir une bonne mémoire, alors !

Tout ça sur un ton plaisantin. Car, évidemment, Chidori n’était pas égocentrique au point de penser à la fleur… Alors que la demoiselle commençait à jouer avec ses mèches blondes, le garçon commenca à se tortiller longuement, comme s’il cherchait quelque chose. Et en effet, il cherchait vraiment quelque chose. Un objet qu’il montra à la jeune fille.C’était une photo. Il y avait un petit garçon et un panda. L’humain ressemblait à l’adolescent. Il avait le même regard innocent, le même sourire… En fait, depuis cette époque-là, il n’avait pas changé.

"C'est idiot mais cette photo ne me quitte jamais, j'aime bien avoir un souvenir sur moi, moi je suis le petit garçon, d'ailleurs... je me nomme Jasson et sur cette photo je dois avoir quatre, désormais, j'en ai seize et on me dit souvent que je n'ai pas changer, il serait peut-être temps de grandir ! C'est ce qu'ils disent tous. Mais toi ? Tu as des souvenir dans quand tu étais petite ?"

-Ce n’est pas idiot ! Moi aussi, j’ai un souvenir que je garde toujours sur moi.

Au tour de son cou, une chaîne dorée brillait. Elle l’enleva et la montra à Jasson. Au bout de la chaîne, il y avait un objet rond, comme une minuscule porte. Elle l’ouvrit, avec une douceur qui montrait toute l’importance qu’avait pour elle l’objet. Deux photos. Chacune sur un côté. Sur la première, il y’avait une petite fille blonde, toute mignonne. A ses côtés, un couple sourit. L’autre photo représente un homme imposant, beau et donc émanait une aura de tendresse étonnante. En les regardant, un sourire plein de mélancolie se dessina sur les lèvres de Chidori.

- La petite fille, c’est ma sœur jumelle, Tatsuki. Et là, ce sont mes parents. Je ne les ai jamais vus. Dés ma naissance, on m’a éloignée de ma famille, pour être avec mes grands parents. J'ai toujours essayé de trouver ma soeur... mais en vain... je suis morte sans l'avoir connue.. ça me rend profondément triste... mais bon, c'est le Destin. Là, c’est mon tuteur. Je l’adorais mais malheureusement, il est mort… mais je pense que je préfère oublier mes souvenirs…

Son regard devint triste mais elle retint la cascade de larmes qui voulait mouiller ses joues. Le temps des larmes était révolu.

-Tu sais, parfois, c’est mieux de garder son âme d’enfant, et de voir le monde avec des yeux innocents. Reste tel que tu es. Le monde des adultes est sombre et hypocrite. Y entrer, c’est comme quitter le paradis…

Eh oui… Elle regrettait l’enfance qu’elle n’avait pas vécue. Elle avait tant envie de faire marche arrière et de profiter des moments de joie qu’aurait pu lui procurer cette époque, mais c’était trop tard. Elle n’avait jamais eu d’enfance. Enfin, ce qu’elle avait vécu ne pouvait pas être appelé ainsi. On l’avait tout de suite plongée dans le monde cruel des adultes. Là où une enfant perdait son cœur naïf.
"Tu veux bien boire un verre avec moi ? Cette île est vraiment peuplée de jeunes filles vraiment mignonnes mais c'est vrai que j'ose jamais vraiment demander à n'importe qui. Alors maintenant que je peux demander."

Chidori ne put retenir un rire cristallin et dénué de moquerie. Sous ses airs innocents, le garçon pensait à cela ? Elle ne s’y attendait pas vraiment…

-Je veux bien… Et heureusement pour nous, jeunes filles vraiment mignonnes, comme tu dis, les garçons aussi ne manquent pas de charme…

Remontée à bloc, la demoiselle sauta à terre. Elle prit son sac et, taquine, mit son bras sous celui de Jasson. Elle l’aimait bien au fond. Il était étrange, différent des autres… et ça, ça plaisait à la blonde.

Ça c'était étonnant, d'habitude quand il disait quelque chose de stupide pour son âge les gens lui disait qu'il ne faisait que dire des bêtises. Jusqu'à maintenant très peu de monde l'avait prit au sérieux, c'était plaisant, c'est un peu comme si un gamin se pointait avec un dessin il faut l'avouer bâcler et pas très jolie et qu'une personne s'arrête finalement pour le complimenter de la réussite de "cet œuvre d'art". Une fille qu'il aurait pour mots de dire... douce, agréable et adorable. Même si ce n'était pas la première qu'il rencontrait, c'était surement l'une des plus appréciable et pour un fois il avait l'impression de ne plus se sentir seul dans son petit monde. Pendant un instant l'adolescent resta penché sur les photos que lui montrait la jeune fille et à première vu ils avaient l'air heureux mais si Chidori était passé à côté, ça devenait d'un coup triste. Mais c'était ça aussi le problème d'être toujours vu comme un gosse lui il ne connaissait rien aux problèmes de la vie lui il a vécu dans le bonheur et n'a jamais eu de problèmes alors quand il s'agit d'aider quelqu'un qui a un problème, il ne peut rien dire il n'a pas réellement conscience de ce qui est dit. En tout cas toujours est il que Tatsuki lorsque ce nom fut prononcé par l'adolescente, il ne lui était pas inconnu mais pas moyen de se souvenir où il l'avait entendu. En plus il ne voulais pas s'attarder car il fut marqué par le fait que la jeune fille semblait triste lorsqu'elle repensait à son passé, alors pas la peine de remuer le couteau dans la plaie, en plus ces prochaines paroles lui firent rapidement comprendre qu'elle regrettait ce monde plein d'innocence. Alors que lui de son côté il avait envie de comprendre et de quitter ce monde d'extase, on ne peux pas toujours laisser les gens faire pour nous même et de son côté, il lui répondit.

"Tu sais, on envie souvent un monde plein d'innocence. Mais si un jour tu veux essayer... alors va voir un enfant et raconte lui tes malheurs. S'il est comme moi et qu'il a vécu une vie acceptable alors je ne pense pas qu'il comprendra et pourtant y a des fois j'aimerais bien pouvoir dire... je suis désolé ou je comprends. Mais se serait te prouver que tu à raison, Ce n'est pas le monde des adultes qui est hypocrite, c'est ceux qui décide de l'être sans obligations."

Sur ce il rajouta un sourire, si cette fille voulait vraiment changer le monde des adultes alors qu'elle le reste mais qu'elle transforme son hypocrisie par un silence ou la franchise. En plus l'adolescent avait vraiment du mal à la comprendre, cette fille elle avait tout pour elle... un caractère agréable, une physique magnifique et de la culture apparemment. Alors elle n'était pas moins bien que les autres même surement plus apte à être côtoyé alors être hypocrite elle n'en avait pas besoin, c'est sincèrement ce que pensait l'adolescent maintenant si elle était tout l'inverse il ne changerait pas d'attitude. Pour lui c'était ça et rien d'autre. A quoi bon critiquer une fille qui n'en a pas besoin. Finalement la jeune fille accepta sa proposition en riant, l'adolescent resta perplexe, c'était très sérieux pourtant elle riait, comme quoi même un adulte garde une part d'innocence. Lorsqu'elle lui saisit le bras il sembla étonné et se sentir prendre des couleurs, pas flagrant mais quand même, il n'avait pas l'habitude. Mais ça ne le dérangeait pas, il commença alors à marcher il avait plusieurs fois eu l'occasion de se balader dans la ville et de voir des bars mais par contre pour les situer, il ne pouvait pas dire quel était le bar le plus près par contre il y en avait peut-être bien plus d'un.

"Un de ces jours, il faut que je me procure une carte."

*Et que j'arrive à la lire...*

» Qui veux Rp avec Me !!!