Bête dans la nuit (libre)

C'était la nuit. Un loup marchait tranquillement en cherchant une proie. Ce loup, c'était Midna. À chaques nuits, quand elle sortait dehors, elle se transformait en loup. Au début, cela l'avait effrayé. Puis, avec le temps, elle s'y habitua. Elle était même contente de pouvoir avoir une meilleure vue pour mieux percevoir ses proies et surtout, les sentir à des lieux à la ronde. Son pelage était noir comme la nuit ce qui l'avantageait encore puisque elle pouvait facilement se cacher. Elle n'avait aucun contrôle de sa transformation mais cela lui importait gère. Sauf s'il y avait un chasseur.

Elle adorait la nuit car sa peau blanche ne luji permattait pas de rester longtemps au soleil. Elle pouvait effrayer les passant et tuer les gibiers en toute sécuritée sans que personne ne la voie. Puis, elle entendit des pas sur la route pavé. Elle se cacha derrière un arbre pour se préparer à sauter et en même temps effrayer l'intru. Elle s'apretta à sauter quand elle d'écouvrit un arme dans la mais de la personne. Elle recula mais sa patte fit craquer une branche. La personne se retourna. Elle l'avait vue.

Midna était si effrayer qu'elle refusait de bouger. Elle préfèrait mourir plutôt que de s'enfuit comme une lâche. La personne et la bête se regardait intensément. Midna attendait sa réaction.

Un coup, une douleur, un cri, puis plusieurs cris se rapprochant. Une nouvelle bagarre se déroulant toujours de la même façon. De la provocation, un coup et une meute recouvrant l'intrus, Kaoru. Des coups fusèrent des cris s'accumulèrent et finalement, trop achevés, ces bras saisit, deux homme tiennent, l'autre type tape en rigolant tandis que d'autre agonise au sol complètement mort (façon de parler). Des bruits d'aboiements dans les rues et avec ces cris d'hommes résonnant dans la nuit, répétitifs et qui deviennent de plus en plus un appelle à l'aide.
Sur les coups de minuit, on trouve des poubelles et on l'enterre en dessous comme ce comme quoi il est vu, un déchet. Une fois que la majorité des hommes est partit, une poubelle bouge puis une autre et l'adolescent se relève bien amoché par cette bagarre qui a mal tourné. Que faire ? Demander de l'aide ou marcher sans savoir quoi faire ? Disons qu'il aime le mystère, le jeune homme se mit à marcher devant la forêt, dormir chez lui ? Pourquoi pas ? Pas facile quand sa vue est évasive et quand il ne sait pas où aller alors voilà premier réflexe marcher pour finalement se retrouver dans la forêt.
Un bruit puis un autre et au milieu du silence autre chose, pas un animal, pas un insecte, une branche, il se retourne et aperçoit un loup. Surement l'un des habitants de l'île, Kaoru l'observa et s'écrasa au sol complètement exténué, pourtant une nuit à dormir et se serait passé alors sur un lit ou sur le sol pourquoi pas. Toute solution est envisageable.Par terre tout ce qu'il voit c'est des pattes et un loup immobile pourtant dans son état il n'est dangereux pour personne.
Comme ça tu veux rester, ne pas bouger ne rien faire, puis avant de sombrer un détail te frappe, juste l'envie de ne pas rester comme ça alors le jeune homme se força et se releva tant bien que mal pour finalement s'assoir lourdement par terre adossé à un arbre tel un zombie il regarda devant lui en ne disant rien en oubliant tout. Ce qu'il se passe dans sa tête, une purification, l'envie incompréhensible de vouloir se laver de sa honte d'avoir perdu tout en vouloir garder sa fierté de ne pas être aidé.
Une fois c'est conditions réunies, tu peux dormir, parler, vivre... Il a juste ces exigences, aussi étrange que cela puisse paraitre.

Midna resta immobile. Quand elle vit l'homme s'afesser, elle ne bougeait toujours pas. Jusqu'à ce qu'elle voit une blessure sur le visage de l'homme. C'était un homme bon qui s'était fait battre par de personnes qui n'avait surement pas aimé son comportement. Elle le vit se relever. C'était un homme fort qui devait surement être un grand prédateur. Puisque Midna n'aimait pas vraiment le social, que le garçon avait l'air de se sentir bien et que de toute façon elle ne pouvait seulement comuniquer avec les animaux, elle se retourna lentement et commenca à marcher en direction de sa maison qui se trouvait en pleine forêt.

Elle sentie alors l'homme la suivre. Elle se retourna, s'avanca vers lui et s'assit. Sa curiositée était piquée.

*Qu'est-ce qu'il veut?*

Dans cette nuit qui n'avait pourtant rien d'une nuit normale, Midna n'avait pourtant jamais parlé à personne. Elle se surprit même à se dire qu'elle avait hâte au matin pour qu'elle redevienne normale.

Le loup lui tourna le dos et celui se releva pour marcher derrière lui. Quoi que marcher est un bien grand mot parce que l'adolescent était plutôt en train de trainer les pieds n'ayant plus le courage de marcher normalement, étrangement il était curieux de savoir qui pouvait bien ce cacher sous cet animal, il se souvint être venu dans la forêt à plusieurs reprises mais sans y croiser ne serait-ce qu'un loup alors forcément où c'était nouveau ou ce loup avait des horaires étrange.
Il rattrapa le loup puis ne fit rien, il s'arrêta puis finalement il s'accroupit en l'observant. Qui est-ce qui pouvait bien se cacher sous cet animal ? Une question qu'il ne se serait jamais posée auparavant parce qu'il est clair qu'on l'aurait prit pour un fou.

"Tu es nouveau toi non ?"

Sa voix fut suivit par les éternels bruits d'oiseaux de nuits et autres bêtes nocturne, cette forêt était vraiment dotée d'un côté sauvage attrayant. C'était rare d'entendre une forêt aussi sécurisé, probablement parce que du coup personne n'y chassait, cela permettait une réelle sureté pour tous les habitants de cette forêt.

Midna observa toutes les aparences physiques du garçon. Il avait les yeux tellement profond qu'elle cru s'y perdre. En entandant la question de l'homme, on put voir sur le visage de la louve quelque chose qui pouvait se trouver être une sorte de sourire. Le garçon qui se trouvait devant elle pensait non seulement que c'était un garçon mais aussi, il lui parlait tandis qu'elle était une animale. Elle ne pouvait donc pas répondre. Puis, elle se dit que serais surement capable d'écrire dans la terre molle avec une de ses griffes. Elle commenca à écrire doucement sur la terre humide.

"Oui."

Elle montra ensuite le colier de fer qu'elle portait au cou. Sa mort lui revint alors à l'esprit. Jamais personne ne lui avait adressé la parole avant aujourd'hui. Elle détestait se montré abbatue. Alors elle garda la tête haute.

La lune descendait et les oiseaux allaient bientôt chanter de plus belle. C'était déjà presque la fin de la nuit quand elle avait vue l'homme pour la première fois. Elle s'assit calemement en attendant qu'un rayon de soleil vienne toucher son pelage noir.

Un essais d'écriture dans la terre lui fit comprendre qu'il avait raison et qui plus est, ce loup là portait un collier pas banal pour un animal alors forcément il avait vu juste. Il se mit debout pas encore mort de fatigue même si sur le coup il était complètement inutile, il s'adossa contre un arbre et alluma une cigarette en regardant les premiers rayons de soleil apparaitre et la le loup changea, de bête il devint humain mais pour les gens d'ici pas très surprenant.
Son air calme et impénétrable ne laissait rien penser mais là il réfléchissait, l'adolescent souffla sa fumée vers le haut par réflexe tout en se demandant pourquoi quand il faisait jour elle était humaine et que la nuit elle était un loup. Ce qui le rassura quand même s'était que vu sa réincarnation elle devait savoir qu'elle était morte et tout ce qu'il y avait à savoir sur le monde cela lui épargnerait des paroles inutiles même pour une nouvelle arrivante, en plus il ne se savait pas assez sociable pour adresser la parole à quelqu'un, il se surprenait de plus en plus ici, pourtant de là à sa vie d'avant rien ne changeait juste les personnes qui étaient plus ou moins étrange.

"Je suppose que maintenant tu peux parler... Comment es-tu arrivé ici ?"

Sous-entendu comment est-ce que cette fille avait pu mourir, déjà une question sans s'être présenté, juste histoire d'en savoir plus, il savait qu'il n'allait pas trainer de toute manière la compagnie il préfère faire sans. Est-ce que c'est interdit ou étrange ? Ça ce n'est pas à lui de le dire il préfèrera de loin laisser les autres parler pour lui sans chercher d'explication rationnelle.

Sans aucune expression, Midna revin normale. La seule chose qui restait anormal chez elle c'était ses oreilles noires. Elle gardait le colier au cou, incapable de le retirer. Elle n'avait jamais sourit face à quelqu'un et jamais pleurer depuis sa mort. Quand elle était arrivé ici, elle avait été complètement boulversé en voyant la paire d'oreilles sur sa tête mais elle savait qu'elle était morte. Elle se rapelle aussi les dernières paroles de son père. Ce qui l'avait le plus surprise, c"était que toutes les nuits, elle se transformait en cette bête noire. C'était pendant le soir que son père avait tué sa fille en la prenant pour un loup assoifé de sang.

"Mon père était paranoyaque et il m'a prise pour une louve qui avait tué sa fille. Il m'a étranglé..."

Plus aucun oiseau ne chantait. Les longs cheveux noirs de Midna flottaient dans la petite brise du matin. On povait entendre le cliquetis que fesait ce qui restait de la chaine qui pendait au colier de fer. Midna n'avait aucune expression. Sa bouche et ses yeux ne montraient aucune émotion. Comme si elle voulait les cacher. Elle ne voulait pas lui demander son nom ou autre chose. Ce n'était pas une fille sociable et il allait se présenter s'il le voulait.

Un peu de fumée disparue et Kaoru sourit vaguement décidément c'était pas sa chance, la seule personne à qui il ne fallait pas raconter ces malheurs. En plus de ça cette fille semblait essayer de ne pas pleurer en se disant surement qu'elle serait meilleure plus forte ou quoi que se soit qui n'a aucun sens et qui est extrêmement idiot. Ces gens qui ne pleure pas et qui accompagne leurs expressions à des phrases philosophiques du genre "pleurer, c'est montrer qu'on est faible" ou encore "pleurer ça ne sert à rien". Ouai et alors si ça ne sert pas on peut bien le faire, ta vie n'en serra pas bouleversée pour autant. L'adolescent se redressa et dit d'une voix presque sincère.

"Fais avec, et si t'en as envie alors pleure et n'y repense plus. Mais si tu recherches la compassion je crois que tu n'as pas trouvé la bonne personne, je suis sans doute l'un des seuls qui refusera d'entendre ton histoire juste parce qu'il n'en a pas envie."

C'est ainsi, tu ne fais pas fondre un type qui toute sa vie à vécu comme un chien, jugé et frapper par les autres dis "mieux" que lui même les histoires les plus tristes les laisseraient de marbre, de quand datait sa dernière larme, des années au moins pourtant, à l'époque ce n'est pas l'envie qui lui avait manqué mais la nuance est énorme entre pouvoir et vouloir. Tu ne peux pas pleurer en te disant qu'après tu serais encore plus jugé encore plus merdique que tu l'es déjà, et que les gens te regarderont en s'apitoyant de plus en plus sur ton triste sort.
Le jeune homme se redressa et s'apprêta à sortir de la forêt, il y a des fois pour changer il aimerait pouvoir rester, écouter, réconforter mais ce n'était pas lui, pas son comportement, pas son caractère... pas lui. Alors il tourna le dos à la jeune fille au collier qui semblait avoir un passé incroyablement difficile mais lui personne ne lui avait jamais rien dit et il ne s'en portait pas plus mal.

Les oreilles de Midna se dressèrent. Elle n'était ni ofusqué, ni faché. Elle était surprise. Cet homme avait exactement les même pensées. Elle ne voulait pas pleurer. Seulement parce que même si elle s'apitoyait sur son sort, personne n'allait aller la voir, personne n'allait avoir pitier d'elle. Ce qu'elle se rapelle de son père, c'était son visage souriant qui lui disait toujours:

"Accepte qui tu es et ce que tu devien et ne baisse jamais les bras."

Cet homme avait du vivre des choses bien dificiles. Et quand cela arrive, on ne s'occupe plus de rien et plus rien nous dérange ou nous intéresse. Plus rien ne nous fait pleurer ou sourire. C'était presque ce qui était arrivé à Midna. Pendant 5 ans, elle avait vue son père dépérir et quand il la tua, elle ne sentie aucune rage contre lui. Elle se leva et marcha tranquillement dans la forêt sans se soucier qu'il pouvait arriver n'importe quoi sur cette île.

Une vie mérite d'être vécu. Alors au lieu de pleurer la délinquance de son père, elle l'aidait, le soutenait et essayait qu'il aye mieux sinon, elle serait morte bien avant ce jour, morte de tristesse et de desespoir en voyant son père devenir fou et sa mère sombrer dans la déprime.

Plus jamais elle ne souriras à la vie parce que cette vie ne lui a donné aucun bonheur au paravent. Plus jamais elle seras en compagnie de quelqu'un car elle déteste voir des personne contente de tout, contente d'être morte et de s'avoir retrouvé sur cette île monstrueuse et de pouvoir ensuite se transformer dans n'importe qu'elle circonstance. Nul ne vas continuer de sourire sur cet île car un jour on remarque qu'elle n'a rien d'extraordinaire et que maintenant nous vivons seulement pour vivre et mourire.

Midna resta debout en le regardant disparaitre au loin. Elle quitta le chemin et se mit à marcher doucement, la tête haute. Les oiseaux ne chantaient plus, ne s'amusaient plus. Plus aucune vie n'avait l'air de se trouver dans cette forêt.

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